samedi 26 novembre 2016

France: mystérieux meurtre dans une maison de retraite pour religieux


Par RFI Publié le 25-11-2016


Les gendarmes français déployés aux abords de la maison de retraite pour religieux de Montferrier-sur-Lez, dans l'Hérault, le 25 novembre 2016..
REUTERS/Jean-Paul Pelissier


Chasse à l'homme dans le sud de la France. Une unité spéciale de la gendarmerie a dû intervenir jeudi soir près de Montpellier, où un homme armé a fait irruption dans une maison de retraite pour religieux. Une aide-soignante de 54 ans a été retrouvée morte. Le suspect est en fuite, les gendarmes sont à sa recherche.

Article mis à jour vendredi 25 novembre 2016 à la mi-journée

Une femme a été tuée à l'arme blanche dans une maison de retraite pour religieux de Montferrier-sur-Lez, près de Montpellier, après l'intrusion d'un homme armé. La préfecture de l'Hérault évoque un « acte criminel ».

Selon les premiers éléments de l'enquête, un homme cagoulé et armé d'un couteau et d'un fusil a fait irruption jeudi soir dans l'établissement, qui appartient à la Société des missions africaines.

Il a ligoté deux aides-soignantes, présentes sur place avant d'en tuer une. L'autre a réussi à s'échapper et à donner l'alerte. Mais lorsque les gendarmes sont arrivés sur place, le meurtrier avait pris la fuite sans faire d'autre victime.

L'établissement héberge d'anciens missionnaires d'Afrique. On y trouve aussi six ou sept laïcs et six ou sept religieuses, a précisé le maire de la commune de Montferrier-les-Lez.

Les enquêteurs privilégient une « piste locale » proche de l'établissement

Les 59 pensionnaires ont été évacués sains et saufs, « choqués par cet homicide », selon l'archevêque de Montepellier. Pierre-Marie Carré précise que les anciens missionnaires « ne se sentent pas agressés en tant que prêtres catholiques ».

Les enquêteurs ne font aucun lien avec ce qui s'est passé l'été dernier près de Rouen, où un prêtre avait été assassiné dans une église. La thèse d'une attaque terroriste n'est pas celle privilégiée pour l'instant.

Les enquêteurs privilégient la « piste locale », dans l'entourage de l'établissement. Un suspect a été identifié, affirme le procureur de Montpellier. Un homme que « rien ne relie au terrorisme islamiste », assure Christophe Barret.

Une unité spéciale de la gendarmerie a été déployée à l'intérieur du bâtiment pour retrouver l'individu, avant qu'il ne soit déclaré en fuite. Son profil est toujours inconnu.



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