mardi 13 décembre 2016
La Martinique navigue en eaux claires
À Fort-de-France, chef-lieu de la Martinique, on peut se promener au ras de l'eau ou prendre de la hauteur... | Gwendal Le Ménahèze
Texte et photos : Gwendal LE MÉNAHÈZE.
À la nage, en kayak, en yole ronde... Entre Caraïbes et océan Atlantique, cette île française s'apprécie au fil de l'eau.
Presqu'île de la Caravelle. La vue depuis le phare embrasse toute la Martinique. La modeste taille de cette île des Antilles françaises met à portée des courts séjours une incroyable variété de découvertes. Entre Caraïbes et océan Atlantique, laissons-nous porter au fil de l'eau.
Îlets et bancs de sable blanc
Sur une plage du Vauclin, Marc lustre ses canoës à fond transparent. Une pagaie en main, direction la barrière de corail, puis un fond blanc sur lequel on accoste. Debout sur ce banc de sable perdu en pleine mer, de l'eau jusqu'aux genoux, on s'imagine seul au monde. Mais non, Marc est là. Et c'est tant mieux, car il est incollable sur les écosystèmes martiniquais, qu'il dévoile avec passion depuis ce poste d'observation privilégié. Avant de repartir voguer au-dessus des herbiers marins, le long de la mangrove, jusqu'à l'îlet de Trou-Cochon. Entre deux baignades, on se délecte au soleil d'acras faits maison et de brochettes de marlin frit.
Suspendu au ras de l'eau
Les biceps échauffés, nous voilà prêts pour tester la yole ronde. Cette embarcation à voile traditionnelle s'annonce plus sportive. Plus de dix mètres de long, sans quille ni gouvernail. « Le vent tape dans la voile et c'est à nous de l'anticiper pour faire contrepoids et ne pas chavirer, prévient Tania, de l'équipage Yole Fem' & Hom' à la Barre. C'est un jeu permanent ! » Un jeu qui consiste à peser du poids de son corps sur des manches de bois dépassant de la coque pour faire levier. En fonction de la force des rafales, on peut se retrouver suspendu dans le vide, à plus d'un mètre du bateau, les orteils effleurant la mer. Inoubliable, passé les premiers doutes quant à ses talents d'équilibriste !
Bons baisers de Fort-de-France
On oublie les courbatures pour partir arpenter le chef-lieu de ce département d'Outre-Mer. À Fort-de-France, escale face aux étals du marché couvert, pour goûter un punch maison ou une mangue fraîche, avant de se laisser séduire par les effluves du colombo. Arrêt suivant à la somptueuse bibliothèque Schoelcher. Et puis, reprenons de la hauteur. Dans le fort Saint-Louis, on croise des dizaines d'iguanes. Du sommet, les cheveux au vent des alizés, on laisse courir son regard vers les quartiers à flanc de collines et la baie cerclée de palmiers.
(ouest-france.fr)
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