Une jeune femme de 23 ans aurait été interpellée mardi dans le cadre de l'enquête sur la voiture piégée aux bonbonnes de gaz à Paris. | AFP
La découverte d’une voiture contenant des bonbonnes de gaz non loin de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en septembre dernier avait conduit à la mise en examen de trois femmes, aujourd’hui incarcérées. Selon la chaîne d’information LCI, une nouvelle suspecte a été interpellée mardi.
L’enquête sur la tentative d’attentat à la voiture aux bonbonnes de gaz en septembre dernier près de la cathédrale Notre-Dame de Paris et sur des tentatives d’assassinat de policiers de la DGSI à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), se poursuit.
Une nouvelle suspecte a été interpellée mardi 13 décembre à l’aube à Mantes-la-Jolie (Yvelines) par la section antiterroriste de la Brigade criminelle du 36 quai des Orfèvres et par la Sous-direction antiterroriste de la police judiciaire. Il s’agit d’une jeune Française âgée de 23 ans, a-t-on appris, vendredi de sources judiciaires, confirmant des informations de LCI,
Contacts téléphoniques
Elle est soupçonnée d’avoir été en contact téléphonique avec l’une des principales protagonistes du dossier, Inès M. une islamiste radicale de 19 ans, à qui elle a passé de nombreux appels. Cette dernière ainsi que Sarah H., 23 ans, et Amel S., 39 ans, ont été arrêtées mi-septembre dans l’Essonne.
Une Peugeot 607 appartenant au père d’Inès M., bourrée de bonbonnes de gaz, avait été retrouvée près de la cathédrale de Paris début septembre.
Inconnue des services de renseignements
Selon LCI, cette nouvelle suspecte est inconnue des services de renseignement français, malgré des éléments retrouvés sur son téléphone portable et son ordinateur révélant un attrait pour la propagande de Daech.
Après 3 jours de garde à vue, elle doit être présentée d’ici ce vendredi soir à un juge d’instruction antiterroriste en vue de sa mise en examen, ajoute le site d’informations.
Ouest-framce.fr | Publié le 16/12/2016
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire