Après analyse, les scientifiques ont noté que les personnes souffrant d'Alzheimer pratiquaient moins d'activités physiques que ceux en bonne santé. | Photo d'illustration : Fotolia.
Pratiquer une activité physique, en particulier la marche, permettrait de lutter contre le déclin cognitif et certaines pathologies comme la maladie d'Alzheimer, selon une étude américaine. De manière générale, toute activité exercée « à la lumière » serait bénéfique.
L'activité physique, et notamment la marche, aiderait à maintenir son cerveau en bonne santé et en particulier à lutter contre le déclin cognitif. Telle est la conclusion des travaux menés par des chercheurs de l'Université du Kansas (États-Unis) auprès de malades d'Alzheimer. Les universitaires ont suivi 92 volontaires, atteints ou non de la maladie d'Alzheimer, qu'ils ont équipé d'accéléromètres pendant une semaine afin de suivre leurs activités physiques et leur sommeil.
Après analyse, et sans surprise, ils ont noté que les personnes souffrant d'Alzheimer pratiquaient moins d'activités physiques que ceux en bonne santé et pas au même moment, rapporte Santé Log. Ils sont notamment moins actifs le matin. Ainsi, les scientifiques préconisent de stimuler les personnes souffrant de dégénérescence cognitive à cette période de la journée. La marche constituant, selon eux, la meilleure activité.
Toute activité exercée « à la lumière »
De façon générale, « se promener dans le quartier ou toute activité exercée « à la lumière », comme le tai-chi, le jardinage, les courses, pourraient suffire à maintenir les personnes en léger déclin en mouvement », écrivent les chercheurs.
Limitant le déclin, ces activités permettraient de parvenir à la « planification motrice ».
Il s'agit d'organiser les mouvements que peut faire un patient atteint d'Alzheimer selon ses capacités, ses peurs et les limites qui seront de plus en plus fortes à mesure que la déficience cognitive va se développer.
(ouest-france.fr |Publié le 21/11/2016)
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