samedi 1 octobre 2016

Julie, une Miss qui en a dans la tête


Par Fabienne Menguy



Elle est l’une des quatorze concurrentes à l’élection de Miss Bretagne, qui se déroule ce vendredi soir. Rencontre avec Julie Trévisan, Miss Côtes-d’Armor, qui a les deux pieds bien sur terre. Portrait

1,76 mètre, mensurations parfaites, longue chevelure châtain clair, yeux marron, agrémentés d’un sourire radieux… C’est le portrait, certes succinct, de Julie Trévisan, élue Miss Côtes-d’Armor le 8 juin dernier. Qui, titre oblige, concourra vendredi soir, le 30 septembre, à Gourin, dans le Morbihan, pour le titre de Miss Bretagne 2016.


Le 8 juin dernier, Julie Trévisan a été élue Miss Côtes-d’Armor. (Photo : Ouest-France)

La jeune fille de Saint-Agathon, commune riveraine de Guingamp, il est vrai, a bien d’autres atouts à faire valoir. À 18 ans, en juillet dernier, elle a obtenu son baccalauréat scientifique, avec une mention très bien. Elle a fait sa rentrée au lycée Chateaubriand, à Rennes, où elle suit une préparation ECS (économique et commerciale option scientifique). Cette « classe prépa », elle l’espère, lui ouvrira les portes d’une prestigieuse école de commerce. Car, « dans l’idéal, j’aimerais pouvoir travailler dans l’industrie du luxe », précise-t-elle. Aussi, la native de Guingamp place bien ses études au premier plan. Mais parvient à les conjuguer avec cette « aventure dans le monde des Miss… »

« Un défi personnel »

Vendredi, Julie troquera ses habituels jean et baskets contre des tenues de gala. De belles robes et maillot de bain qu’elle ne s’était pas imaginé porter un jour. « Me présenter à l’élection de Miss Côtes-d’Armor a constitué un véritable défi personnel, rapporte-t-elle. Je n’avais jamais pensé m’engager dans un tel challenge. » Mais la jeune femme avoue qu’elle a voulu tenter sa chance après avoir vu l’annonce lancée par le comité. « Je voulais savoir si j’étais capable d’affronter le regard des autres, si je pouvais parler en public. »


Julie Trévisan, Miss Côtes-d’Armor (au centre), sera candidate au titre de Miss Bretagne, aujourd’hui détenu par Léa Bizeul (à gauche). Ici en compagnie de Patricia Vaduva, Miss Côtes-d’Armor 2015. (Photo : Ouest-France)

Autant d’épreuves qu’elle est parvenue à relever brillamment en juin dernier, soutenue par ses proches. Qu’elle s’apprête à affronter de nouveau ce vendredi. « Cette fois, il s’agit d’effectuer six passages, déroule-t-elle. Comme les treize autres concurrentes, je défilerai en robe de soirée, de mariée, ou bien encore Charleston, deux fois en maillot de bain, puis il me faudra prendre la parole pour me présenter. »

« Nous sommes intelligentes ! »

Autant de tenues qui n’ont pas vocation à garnir sa garde-robe. « J’ai loué la robe de soirée auprès du comité, annonce-t-elle. Je voulais du noir. Elle est agrémentée d’un col haut, d’une longue traîne et d’une multitude de détails en dentelle. Les autres robes sont prêtées par des prestataires. » Des atours qu’elle enfilera avant de passer entre les mains d’une équipe de coiffeurs et maquilleuses « à notre écoute et aux petits soins pour nous ».

Une soirée spéciale au terme de laquelle elle aimerait être sacrée Miss Bretagne 2016. « Nous sommes 14 prétendantes pour ce titre, tempère-t-elle. Nous aimerions toutes gagner. Mais on est loin du cliché de la belle Miss qui n’a rien dans la tête, tranche-t-elle. Nous sommes intelligentes. Il n’y a pas de pression, ni de tension entre nous. Et nous féliciterons celle qui sera couronnée ce soir pour représenter une région que nous aimons toutes. »

Aussi, revendique-t-elle, « si je ne suis pas élue Miss Bretagne, je ne pleurerai pas ». Précisant d’emblée, « ce ne sera pas le cas, si je remporte le titre ». Car elle sait qu’il s’agirait là d’une « superbe opportunité ».

jeudi 29 septembre 2016
(ouest-france.fr)

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