jeudi 25 août 2016
Google veut chasser les publicités intrusives de la navigation mobile
Google veut sanctionner les sites qui affichent des publicités intrusives. | Reuters.
Carine JANIN.
Le moteur de recherche Google ne veut plus des pubs intrusives qui ralentissent la navigation. Il va sanctionner les sites qui les utilisent, en rétrogradant leur référencement.
Google fait le ménage. Le moteur de recherche va sanctionner les publicités les plus intrusives, qui apparaissent lors de la migration entre une page de résultats, et le site sélectionné, ou lors d'un changement de page, à l'occasion d'une navigation mobile.
Dans le collimateur de Google : les annonces dites « interstitielles » qui cachent le contenu des pages web, par exemple en couvrant la totalité de la page, en s'affichant en transparence ou en obligeant l'internaute à attendre plusieurs secondes avant d'accéder au site.
Janvier 2017
À partir de janvier 2017, le géant américain va pénaliser les éditeurs de sites qui utilisent ce type de pubs, en les rétrogradant dans les moteurs de recherche. Pas un hasard si Google vise particulièrement la navigation mobile : elle représente 60 % du trafic du moteur de recherche américain.
Pas de problème, en revanche, pour les annonces qui relèvent d’informations légales, par exemple les informations sur les cookies ou la vérification de l’âge de l’utilisateur. Pas de problème, non plus, pour les pubs qui occupent « une part raisonnable de l’écran » et peuvent être facilement fermées.
La situation est délicate pour les éditeurs de sites internet. À la fois, ils ont besoin de la publicité pour vivre. Elle leur apporte l’essentiel de leurs revenus. Mais ils ont conscience que les internautes s’agacent de plus en plus de l’agressivité de certaines pubs.
Bloqueurs de pubs
En témoigne le succès des bloqueurs de publicités. 21 millions d’internautes en utilisaient il y a cinq ans, en janvier 2010. Ils étaient, 198 millions en juin 2015. En un an seulement, entre 2014 et 2015, leur nombre a augmenté de 41 %. Or ces bloqueurs de publicité sont un manque à gagner important pour les éditeurs. Leurs marges de manœuvre est ténue.
La situation est aussi compliquée pour Google : numéro 1 mondial de la recherche en ligne, il est aussi le numéro un de la publicité en ligne. Comme le souligne Les Échos, le moteur de recherche « continue de payer certains bloqueurs de publicité, comme Ad block Plus, pour que ses publicités soient visibles par tous les utilisateurs ».
Dans le même temps, il n’exclut pas d’aller plus loin, en bloquant totalement, sur son navigateur Chrome, les publicités les plus intrusives. Derrière, son but est de dissuader les internautes d’installer… des bloqueurs de publicités.
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