Un total de 754 militaires ont été arrêtés en lien avec le putsch d'un groupe de soldats rebelles en Turquie qui semblait être maté samedi matin 16 juillet mais qui a coûté la vie à au moins 60 personnes, a indiqué le 16 juillet l'agence de presse progouvernementale Anadolu.
Un char de l'armée turque à Ankara, le 16 juillet 2016.
Photo : AFP/VNA/CVN
En outre, cinq généraux et 29 colonels ont été démis de leurs fonctions sur ordre du ministre de l'Intérieur Efkan Ala, a précisé l'agence.
L'armée turque, la plus grande en nombre au sein de l'OTAN après les États-Unis, a mené trois coups (1960, 1971, 1980) et forcé un gouvernement d'inspiration islamiste à quitter sans effusion de sang le pouvoir en 1997.
En dehors de celui de 1960, ces putschs ont été réalisés sous la stricte hiérarchie militaire qui a pris le contrôle du pays.
Cette fois-ci, des hauts responsables militaires qui sont généralement très discrets et ne parlent que très rarement à la presse ont défilé par téléphone tout au long de la nuit sur les chaînes de télévision pour dénoncer "un acte illégal" de leurs compagnons d'armes, les appelant à réintégrer immédiatement leurs baraques.
Le dernier putsch raté en Turquie remonte à 1963, son auteur, un colonel, avait été exécuté. La Turquie a depuis aboli la peine de mort.
AFP/VNA/CVN
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