Olivier BERREZAI.
Ce pays d’Amérique centrale résume à lui seul les écosystèmes. On y trouve une faune et une flore variées, avec le souci de préserver l’environnement.
Des Caraïbes au Pacifique
Cinq millions d’habitants, grand comme deux fois la Bretagne, le Costa Rica est un petit pays avec une étonnante diversité de paysages. Du nord au sud, on traverse successivement la mangrove enracinée dans la mer des Caraïbes, la jungle luxuriante, les hauts volcans, les vastes plaines fertiles, les longues plages bordant le Pacifique… 25 % du territoire est constitué de parcs nationaux protégés, qui abritent 5 % des espèces animales recensées dans le monde.
Café et fruits à profusion
Si l’on surnomme le Costa Rica « la Suisse de l’Amérique centrale », ce n’est pas pour ses banques mais davantage pour la prospérité de son économie. Le pays tire l’essentiel de ses revenus des exportations de café, ananas, bananes, cacao, etc. Quand on monte en altitude, vers le sommet des volcans, le paysage rappelle toutefois celui des montagnes suisses, avec ses alpages où paissent tranquillement des vaches. Plus bas, elles ne survivraient pas au climat tropical.
Une destination sûre
Comparé à certains de ses voisins, le Costa Rica est une destination sûre. On peut y séjourner en voyage individuel sans problème. L’accueil y est chaleureux. Parmi les 2,9 millions de touristes annuels, beaucoup de Nord-Américains (40 %) et encore peu de Français (55 000 en 2015). Le pays leur ouvre grands les bras : son drapeau (bleu, blanc, rouge) s’inspire du nôtre, l’apprentissage du français est obligatoire pendant deux ans à l’école et la compagnie Air France propose depuis peu des vols directs !
La forêt primaire
La jungle costaricaine, au nord du pays, rappelle la forêt amazonienne, aussi impénétrable. Pour la découvrir, il est impératif de prendre les services d’un guide car il n’est pas rare d’y croiser crocodiles, serpents venimeux ou grenouilles toxiques. Qu’on se rassure, la plupart des animaux (singes, paresseux, iguanes, etc.) sont inoffensifs. Cette forêt primaire peut aussi se visiter du haut de la nacelle d’un téléphérique, qui navigue en silence au-dessus de la cime des grands arbres.
Ouest-france.fr
Publié le 27/02/2017
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