Il faut 4,5 milliards de francs pour éviter à 20 millions d'Africains et de Yéménites la famine et ses effets.
L'ONU a averti que la planète était confrontée à la «pire crise humanitaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale». Vingt millions d'habitants de trois pays d'Afrique et au Yémen courent un risque de malnutrition et de famine.
Somalie, Soudan du Sud, Nigeria et Yémen, tous en proie à des conflits armés, sont les pays cités dans la déclaration faite vendredi devant le Conseil de sécurité par le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires et coordonnateur des secours d'urgence de l'ONU, Stephen O'Brien.
Le responsable, qui s'est rendu au début du mois au Yémen, au Soudan du Sud et en Somalie, a lancé un appel à une mobilisation urgente. Il réclame 4,4 milliards de dollars (4,5 milliards de francs) à la communauté internationale d'ici juillet pour «éviter une catastrophe.»
Avertissement
«Les Nations unies lancent un avertissement. Le monde fait face à sa pire crise humanitaire depuis la fin de la seconde guerre mondiale, avec plus de 20 millions de gens confrontés à la faim et à la famine dans quatre pays», a-t-il déclaré.
«Sinon, on peut prédire que beaucoup de gens vont mourir de faim, perdre leurs moyens de subsistance et voir annulés les acquis politiques durement gagnés au cours des dernières années», a ajouté Stephen O'Brien.
«Sans des efforts collectifs et coordonnés à l'échelle mondiale, des gens vont tout simplement mourir de faim. Beaucoup d'autres vont souffrir et mourir de maladie. Des enfants vont être retardés (dans leur développement) et manqueront l'école. Des moyens d'existence, des avenirs et des espoirs seront perdus», a averti le secrétaire général adjoint.
(ats/nxp)
Le Matin. Créé: 12.03.2017, 00h39
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