SOCIETE. Le nom du chantre du communisme ne pourra pas non plus être utilisé «à des fins commerciales ou publicitaires»...
Il n’y aura à Cuba ni statues à l’effigie de Fidel Castro, ni rues ou institutions portant son nom du père de la révolution cubaine. Une loi, approuvée à l’unanimité ce mardi par le Parlement de l’île, interdit, en effet, l’usage du nom de Fidel « pour baptiser des institutions, places, parcs, avenues, rues ou autres sites publics, ainsi que pour tout type de décoration, reconnaissance ou titre honorifique ».
Proposée par le Conseil d’Etat présidé par Raul Castro, la loi se conforme ainsi aux dernières volontés de Fidel Castro, décédé le 25 novembre à 90 ans. Ainsi, la figure du Comandante ne devra pas non plus servir « pour ériger des monuments, bustes, statues, monnaies commémoratives ou autres formes similaires d’hommage ». Enfin, le nom de Fidel Castro, chantre du communisme, ne pourra pas être utilisé « à des fins commerciales ou publicitaires ».
Un artiste pourra s’inspirer de la figure de Fidel pour créer une œuvre
Quelques exceptions sont toutefois prévues dans la loi, comme l’usage du nom de Fidel Castro pour baptiser une institution qui serait exclusivement dédiée à l’étude de « son inestimable trajectoire dans l’histoire » de Cuba, ont précisé des médias cubains qui n’ont pas précisé les sanctions encourues pour quiconque ne respecterait pas cette nouvelle norme.
A noter qu’un artiste pourra s’inspirer de la figure de Fidel pour créer une œuvre et dans les actes publics, centres de travail et d’études et institutions militaires cubaines, son image pourra être représentée, comme c’est déjà le cas actuellement.
20minutes.fr
Publié le 28.12.2016
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Tel Aviv: Une statue dorée de Benyamin Netanyahou installée et retirée dans la foulée
Publié le 07.12.2016
ISRAEL Le sculpteur Itai Zalait l’avait érigée sans autorisation officielle dans le but de tester les limites de la liberté d’expression....
A peine érigée, une statue dorée représentant Benyamin Netanyahou a été détruite le 6 décembre 2016 à Tel Aviv (Israël). - Oded Balilty/AP/SIPA
Une statue dorée du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a été installée ce mardi devant l’hôtel de ville de Tel Aviv, avant d’être retirée, quelques heures plus tard. Le sculpteur Itai Zalait l’avait érigée sans autorisation officielle dans le but de tester les limites de la liberté d’expression.
« Je veux vivre dans un lieu où vous pouvez dire n’importe quoi, dans un lieu pluraliste, qui respecte chaque être humain, où chacun peut venir parler de sa propre voix, un endroit qui a des couleurs, qui permet d’agir. J’aimerais vivre dans un tel endroit », a expliqué l’artiste, cité par le Huffington Post.
‘King Bibi’: Golden statue of PM Netanyahu mysteriously pops up in Tel Aviv square, 'toppled' by onlooker https://t.co/6QY9N71BW1 pic.twitter.com/owiEHGd7Gp
— RT (@RT_com) December 6, 2016
Hommage ou moquerie ?
Une initiative qui a rapidement divisé. Si certains ont estimé que Benyamin Netanyahou « méritait » cet hommage, d’autres y ont vu une moquerie envers un dirigeant tout puissant, qui enchaîne les mandats et qu’ils surnomment « King Bibi » (en français « Le Roi Bibi »), selon le quotidien israélien Haaretz.
A en croire The Guardian, l’œuvre avait été érigé en signe de protestation contre la politique mise en place par le gouvernement israélien. En effet, ce dernier prévoit notamment de priver de fonds publics les institutions culturelles qui ne manifestent pas de loyauté envers l’Etat.
Tel Aviv offered a rare chance to topple Netanyahu (even if it's just a golden statue) #goldenBibi https://t.co/9WZTf2P6jt pic.twitter.com/vNzWXxR706
— Omer Benjakob (@omerbenj) December 6, 2016
Pour rappel, en août, un collectif d’artistes avait installé à New York, Los Angeles, Seattle, San Francisco et Cleveland (Etats-Unis) des statues géantes et peu flatteuses représentant Donald Trump, alors candidat à la Maison Blanche
20minutes.fr
Chine: une statue géante de Mao détruite pour des raisons mystérieuses
Une monumentale statue du père fondateur de la République populaire de Chine, Mao Tsé-toung, a été détruite, apparemment parce qu'elle n'avait pas reçu d'autorisation des autorités, a rapporté vendredi un site d'information proche du pouvoir.
Statue géante de Mao Tsé-toung, photographiée le 4 janvier 2016 dans la région de Hunan, dans le centre de la Chine - AFP
Publié le 08.01.2016
Une monumentale statue du père fondateur de la République populaire de Chine, Mao Tsé-toung, a été détruite, apparemment parce qu'elle n'avait pas reçu d'autorisation des autorités, a rapporté vendredi un site d'information proche du pouvoir.
Les images de la statue dorée de 37 mètres du Grand Timonier, installée dans un champ de la région du Henan (centre), avaient fait le tour de la planète cette semaine.
Le monument, représentant Mao assis sur un fauteuil, réfléchissant les mains croisées, avait été achevé en décembre après neuf mois d'ouvrage.
Mais peu de temps après son érection, elle a été retrouvée partiellement démolie, selon le portail d'information chinois People's Net, proche du pouvoir communiste, pour lequel la raison de cette destruction «n'est pas claire».
Ce média rapporte néanmoins, citant des sources médiatiques non spécifiées, que la statue «n'aurait pas été enregistrée ni approuvée» par le gouvernement local.
Les photos circulant sur internet -- que l'AFP n'a pas pu immédiatement vérifier -- montrent un trou béant à l'arrière du torse massif de Mao, et sa tête enveloppée de noir.
Les autorités locales n'ont pas pu être contactées.
La statue, d'un coût de trois millions de yuans (environ 420.000 euros), avait été financée par un groupe d'entrepreneurs de la région, selon le site d'information HMR.cn.
Fondateur de la République populaire de Chine en 1949, Mao, décédé en 1976, reste une figure vénérée par une bonne partie des Chinois, une stricte censure laissant dans l'ombre ses désastreuses campagnes politiques qui ont fait des millions de morts, du Grand bond en avant (1958-62) à la décennie de la Révolution culturelle, lancée en 1966.
Le dirigeant actuel Xi Jinping a salué en Mao Tsé-toung une «grande figure», et repris en partie à son compte sa rhétorique et sa centralisation du pouvoir, même si le parti communiste a reconnu, dans les années 1980, «des erreurs» passées.
Si beaucoup d'internautes ont salué l'initiative, d'autres ont critiqué la statue, soulignant qu'elle avait été érigée dans une région où la famine de la fin des années 50 aurait fait des millions de morts.
20minutes.fr
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