Le président des Philippines a menacé de retirer son pays des Nations unies dans le cadre de sa plus récente sortie contre les observateurs qui critiquent sa lutte contre le narcotrafic, qui a déjà fait plusieurs centaines de victimes.
Rodrigo Duterte a évoqué la photo du petit garçon retiré des décombres après une frappe aérienne à Alep, en Syrie, pour souligner l'incapacité de l'ONU et des États-Unis à mettre un terme à un conflit aussi meurtrier, se plaignant d'être montré du doigt pour la mort de criminels.
Deux représentants des Nations unies et le département d'État américain ont exhorté M. Duterte et les autorités philippines à stopper les exécutions sommaires dans le combat contre le trafic de drogue et de respecter les obligations internationales du pays sur le plan des droits de la personne.
Selon la police philippine, plus de 500 suspects ont été tués dans des échanges de coups de feu avec des policiers depuis l'assermentation de Rodrigo Duterte le 30 juillet.
Enragé par les plus récentes critiques concernant sa croisade contre le narcotrafic, le président a organisé une conférence de presse, samedi soir, durant laquelle il a notamment dénigré le travail de l'ONU aux Philippines et dénoncé les nombreux décès d'Afro-Américains aux mains de policiers blancs survenus aux États-Unis.
Qualifiant les Nations unies de « stupides » et « inutiles », M. Duterte a déclaré que, si son pays quittait l'organisation, il inviterait d'autres nations comme la Chine à se joindre à lui pour former un nouveau groupe international.
Source: http://ici.radio-canada.ca/
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