Par Laurent Lagneau Le 29-07-2016
Dans le cadre de la réorganisation des plots « chasse » de l’armée de l’Air, quatre Mirage 2000 ont atterri, le 26 juillet, à Niamey (Niger) afin de relever les Rafale jusqu’alors engagés dans l’opération Barkhane depuis N’Djamena (Tchad).
Le dossier de presse de l’opération Barkhane, mis à jour début juillet, avait annoncé le deploiement de 4 Mirage 2000D de la 3e Escadre de chasse de Nancy. Finalement, le détachement envoyé à Niamey compte deux Mirage 2000C de l’EC 2/5 Île-de-France. On retrouve la configuration mise en place l’été dernier.
« Prenant officiellement le relais des Rafale, les patrouilles mixtes de Mirage 2000 effectueront à leur tour des missions de combat, d’appui aérien ou encore de renseignement au profit des troupes déployées au sol », explique l’État-major des armées (EMA).
Armé d’un canon, le Mirage 2000C a la capacité d’effectuer des missions d’appui ou de frappe en emportant des bombes GBU-12 et MK-82. Mais pour cela, il a besoin d’évoluer aux côtés d’un Mirage 2000D doté d’une nacelle de désignation laser (Damocles).
À peine arrivés au Niger, les quatre Mirage 2000 ont immédiatement été pris en compte par le détachement du soutien technique afin de les mettre en configuration « guerre ».
Les moyens aériens de Barkhane sont normalement répartis sur deux bases : N’Djamena et Niamey. « L’emplacement de ces plateformes aériennes et la présence d’avions ravitailleurs permettent aux chasseurs de se rendre rapidement en tout point de la BSS [Bande sahélo-saharienne, ndlr]« , fait valoir l’EMA.
Cela étant, l’activité « chasse » est relativement limitée en ce moment. Ainsi, du 20 au 26 juillet, l’aviation française a effectué 74 sorties au-dessus de la BSS, dont 51 pour des missions de transport, 13 pour collecter du renseignement et seulement 10 pour la chasse.
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